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Quelques questionnements surviennent alors :

Dieu donne autant à chacun quel que soit son travail. Alors Dieu est-il équitable ?
Nous confondons justice et équité. Car Dieu voit dans la qualité et non dans la quantité.

Pour les derniers appelés :
N’est-ce pas la bonne affaire de tarder à répondre à Dieu puisqu’au fond il aura le même Paradis que les premiers ?
Nous confondons éveil tardif et paresse. On peut se convertir tard mais être très actif.
Et puis, qui décrète le Salut ? Suis-je propriétaire de Dieu, de ses dons ou son domaine ?

Pour les premiers à œuvrer à la vigne :
C’est décourageant, car les derniers sont autant rétribués ! Si dans mes prières je fais commerce avec Dieu ou fais de Lui un commerçant, un rétributeur alors je dois me remettre en question. Je

n’ai pas dépassé la « Loi du Talion » du donnant/donnant. Dieu n’est pas un comptable ou sa balance !.

Alors avec les années je deviens paresseux ou fait semblant d’œuvrer à la vigne en m’accordant beaucoup de loisirs. Attention ! Un jour je serai comme « Perrette et le pot au lait ». Je serai distrait et toutes mes grâces âprement reçues jadis se répandront par terre et me seront perdues …

On peut enfin lire la Parabole d’une autre manière.
On remarque en effet que le propriétaire n’hésite pas à sortir 5 fois de son domaine pour appeler :

« au petit jour » 20,1,
« vers 9 heures » 20,2,
« vers midi » 20, 5,
« vers 3 heures » 20,5,
« vers 5 heures » 20,5, « le soir venu … »

Conclusion :
Dieu se rend disponible à tous nos carrefours, à toutes nos heures. « J’irai comme un Ami, dit Dieu, sans me lasser sur le chemin des Hommes pour leur donner rendez-vous ».
Ces 5 heures sont nos vies. Les 5 âges de notre existence depuis notre naissance. Qu’importe si tu réponds après pourvu que tu croises à un moment donné le visage du ressuscité, ton Père qui jadis te façonna pour le Royaume de ceux et celles qui te devancent et que tu as déjà aimés !

Réponds, ton Ami t’appelle !

Alain, diacre