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On pensait à son époque et beaucoup le pensent encore aujourd’hui, que l’Histoire se décide et se fait par ceux qui nous dominent ou nous gouvernent. Dieu ne passe pas par les rois ou les forts pour manifester sa Présence. Il n’a pas besoin de pouvoirs comme s’il en manquait ou en dépendait. Combien de fois, ceux-ci se sont imposés par la guerre, occasionnant destructions et souffrances indicibles ?
En réalité, Jésus passe au milieu de tout cela, car l’essentiel est ailleurs.
On entend : « Où est Dieu ? » alors qu’ici et là, le Mal répand ses funestes effets. Mais Dieu ne pactise pas avec le Mal car Il ne peut se renier lui-même. Il ne peut se tromper, ni nous tromper. En face du Mal, on observe chez les personnes deux réactions :

Une vision par la lamentation continuelle, négative, presque psychologique :On voudrait que Dieu intervienne comme un esclave à tous les assauts diaboliques !
A cela, on rappelle que si Dieu pactisait avec le Mal, Il se soumettrait. Au contraire, sa gloire voilée passe au milieu sans dépendre

Une vision victorieuse par une foi assurée, vécue, faisant un chemin de confiance

De tous les états terrestres, des plus honorifiques et dominateurs, Dieu a choisi la pauvreté et la souffrance sur la Croix rejoignant ainsi tous ceux qui en sont assimilés. Là, et par là passera par le milieu, son chemin de gloire.
Désormais, il n’y a pas d’autre Histoire que celle que Dieu a choisi. Il n’y a pas d’autres histoires que celle que nous conformons à son Amour donné en partage.
Déjà à vue humaine, l’Histoire donnera raison à Jésus. Tous les rois sont morts et littéralement tous oubliés mais Jésus, depuis 2000 ans est la Personne la plus connue, célébrée, priée, aimée.
C’est ainsi que, passant au milieu de la Création faite de drames et d’espérances, d’ombres et de lumières, Jésus va son chemin entrainant en grâce et majesté, les petits, les pauvres et ceux qui feront chemin avec Lui. Faire chemin avec le Christ, tiens, voilà qui est d’actualité !
Le Synode diocésain et le Synode sur la synodalité dans l’Eglise sont justement des chances pour le rencontrer. A nous de nous les donner puisque chacun est convoqué. Ne laissons pas passer ces rendez-vous !
Faire chemin et assemblées, non pour régler ses comptes avec l’Eglise, vouloir dominer avec des voix plus fortes ou plus nombreuses, prétendre tout réformer... mais pour voir d’abord :
Les qualités des frères et sœurs,
L’Espérance fidèle de l’Eglise,
Ce qui nous rassemble et qui serait le défi d’une Eglise où enfin chacun puisse se sentir heureux.
Alain, diacre