Nous devons soigner les blessures
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Ce Lazare dont il est question dans l’Évangile de ce dimanche est un homme blessé. Ses plaies ne sont certainement pas qu’extérieures. Il souffre en silence. Personne ne s’intéresse à lui. Ceux qui souffrent le plus de l’isolement ce sont souvent les sans-voix.
Jésus aujourd’hui attire notre attention sur les blessés de la vie. Notre Pape François ne cesse de nous envoyer vers eux. Ils sont nombreux autour de nous ; nous le sommes tous, plus ou moins.
L’Église a une triple tâche : l’annonce de la Parole de Dieu, la célébration des sacrements, le service de la charité. Ces trois tâches ne peuvent être séparées. Elles appartiennent à la nature même de l’Église. L’Église ne peut négliger le service de la charité (diakonia), c’est-à-dire l’attention aux autres, particulièrement aux plus pauvres.
Dans le long entretien qu’il a accordé aux revues jésuites, dont Études, le Pape François compare l’Église à un hôpital de campagne après une bataille.
Trois fois de suite, il répète : nous devons soigner les blessures !
Les évêques français attirent notre attention sur le service que tous les baptisés doivent accomplir auprès des plus pauvres. C’est la démarche « Diakonia ». Un grand rassemblement diocésain aura lieu à Longpont dimanche prochain autour de ce thème. Notre secteur pastoral l’a retenu pour cette année. Baptisés pour servir, c’est l’expression que l’équipe pastorale a choisie.
Durant toute cette année, dans les différents mouvements et services, dans notre mission de baptisés, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, nous
veillerons à repérer les Lazare qui nous entourent, qui ne font pas de bruit, mais qui attendent de l’Église et de nous une attention à leurs blessures, une guérison venant, par nous, de l’Esprit Saint, le Consolateur.