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Depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du Malade instituée par Saint Jean-Paul II. Son thème cette année est : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux ». Cette journée en effet, nous rappelle que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation du don de santé sont des priorités évangéliques. La santé ne concerne pas uniquement les personnes malades, mais aussi l’ensemble des personnes âgées, seules et handicapées. Les soignants eux aussi sont associés aux préoccupations de la Pastorale de la Santé.

Frères et sœurs bien-aimés, le Dimanche de la santé est aussi l’occasion pour nous chrétiens de prendre davantage conscience à quel point Jésus a été attentif à celles et ceux de son temps qui étaient dans la souffrance ainsi qu’à leurs proches. Il y a de multiples manières de se faire proche de ceux qui souffrent, qui vieillissent ou qui sont porteurs d’un handicap : Chacune et chacun d’entre nous sont attentifs personnellement à ceux de leur famille ou de leurs amis qui sont malades, mais ils peuvent le faire en participant à des équipes paroissiales des malades dont les membres portent le Saint Sacrement à ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Ils peuvent aussi participer aux différents mouvements en lien avec le handicap, faire partie d’un mouvement en aide aux malades.

Nos paroisses du secteur pastoral ont depuis toujours fait aussi ce choix de se faire davantage proche de celles et de ceux qui souffrent, malades dans leur corps ou dans leur mental, par une prière et des accompagnements. C’est une pastorale qui à vrai dire nous engage tous.

En ce dimanche 13 Février, certaines paroisses ont fait le choix de proposer le sacrement des malades à tous ceux qui le souhaitent. Je rappelle que ce sacrement est demandé en toute liberté. Il est destiné aux personnes affaiblies par la maladie et pas seulement aux mourants. Les personnes malades de l’alcool ou atteintes d’une maladie psychique peuvent donc tout à fait recevoir le sacrement des malades. Il est utilement précédé du sacrement de la réconciliation. L’essentiel du sacrement se trouve dans l’imposition des mains en silence, suivie de l’Onction faite avec l’Huile des malades bénie par l’évêque lors de la Messe Chrismale. Le prêtre dit ces paroles : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint » et la personne répond : « Amen ». « Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ». « Amen ».

Avec beaucoup d’humilité et d’humanité sachons accompagner celles et ceux de nos proches qui sont dans le doute et l’angoisse d’un début ou d’une fin de vie.

P. René TCHALAGASSOU