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A côté de la volonté de Dieu pour l’homme, peuvent se situer d’autres volontés légales ou légitimes mais qui n’engagent pas l’Eglise qui veut porter à travers le temps et malgré les mutations sociales, l’authentique message du Christ : "au commencement..."
Ainsi, en reprenant ce qu’on trouve dans le récit du livre de la Genèse que nous a rappelé la première lecture, ces paroles de Jésus font état d’un héritage à conserver. Jésus ne se trouve pas autorisé à dire autre chose que ce qui est déjà et il rappelle, avec à-propos, les paroles de la Genèse : "Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas" . Il s’agit ici de ce qu’on a appelé, dans un terme technique, l’indissolubilité du mariage que les premiers chrétiens ont adopté d’emblée.

Cet héritage est basé sur une vision de l’être humain dans sa nature d’être sexué, d’homme et de femme, et sur la complémentarité de ceux-ci. Toute cette vision conduit à favoriser le développement d’un amour stable dans le couple chrétien et amène en même temps une richesse très intimement liée à celui-ci dans la famille qui, par les enfants, créé une nouvelle église, pourrait-on dire. En effet, les époux chrétiens deviennent comme le dit Saint Paul une image des relations du Christ et de l’Eglise, avec leurs enfants ils forment le noyau d’une église domestique où tous sont accueillis et se soutiennent mutuellement. Voilà le plan de Dieu pour les époux, que les paroles de Jésus et de l’Eglise nous invitent à proposer.
Bon dimanche. Paix et joie dans les cœurs. P. René TCHALAGASSOU