Une Lumière née de la Lumière
Dans l’Evangile de ce dimanche selon Saint Jean, il est précisé que « Celui qui agit selon la vérité vient à la Lumière ». Pourquoi ? Parce que Dieu est Lumière. Et qu’en dehors de lui, il n’y en a pas d’autres sinon il y aurait deux lumières, ou donc deux dieux ! Ainsi, choisir Dieu c’est recevoir sur le chemin de sa vie une lumière qui va l’éclairer. Il n’y a plus qu’à se laisser guider.
Cette lumière peut se déployer de trois manières :
La Parole de Dieu
La connaissance de Jésus Christ,
L’amour du Service au prochain.
Il y a aussi quelque chose de mystérieux ou un lien très profond entre la vie et la lumière. Peut-être parce que la Vie venant de Dieu qui est Lumière, nous en pressentons depuis la conception, l’origine divine qui nous y porte. Il n’y a pas de Dieu sans Lumière. « En Lui, il n ’y a pas de ténèbres ». I Jean l, 5 La fête des Lumières est celle des consacrés au Dieu de toute Lumière.
Rappelant le rite très ancien de la lumière flottant sur l’huile sainte, l’office Lucernaire y ajoute la joie ou la danse de la flamme qui vacille comme pressentant le retour bienheureux du Seigneur. Nous pensons à cet égard et plus concrètement aux réconforts que nous procurent la lumière et le chauffage des bâtiments paroissiaux. La quête de ce dimanche sera faite en ce sens. On nous donne, soyons magnanimes.
C’est très beau et très consolant qu’un message de lumière nous soit donné en cette période de Carême, d’autant que notre conjoncture sociale nous apparaît encore obscure...
« Splendeur jaillie du sein de Dieu, Lumière née de la Lumière,
Avant que naisse l’Univers, Tu resplendis dans les ténèbres ».
Alain Rivière, Liturgie des Laudes, lundi I, AELE, Paris, 1980
L’Evangile de la Transfiguration fait apparaître une extrême lumière. En fait, il s’agit d’un dévoilement de cet état., ainsi en Matthieu 28, 3, « l’Ange avait I’aspect de I ’éclair et ses vêtements comme la neige ».